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 j'ai honte de ce pays...qui est le mien

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3 participants
AuteurMessage
Ricky
Admin
Ricky


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Nombre de messages : 3096
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Localisation : Franche-Comté
Humeur : Karpattesque
Date d'inscription : 10/08/2008

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MessageSujet: j'ai honte de ce pays...qui est le mien   j'ai honte de ce pays...qui est le mien EmptyJeu 18 Déc 2008 - 20:43

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Filou
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Filou


Masculin
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Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 15/08/2008

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MessageSujet: Re: j'ai honte de ce pays...qui est le mien   j'ai honte de ce pays...qui est le mien EmptyJeu 18 Déc 2008 - 21:42

A gerber!!!

KOUCHNER doit être rassuré : les droits de l'homme (sans même parler de dignité) n'ont effectivement plus rien à faire chez nous!
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samh
Vieilles



Masculin
Nombre de messages : 254
Age : 54
Date d'inscription : 26/08/2008

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MessageSujet: Re: j'ai honte de ce pays...qui est le mien   j'ai honte de ce pays...qui est le mien EmptyMer 24 Déc 2008 - 4:10

Moins loin, aussi brillant...

Mourad GUICHARD, dans "Libération" a écrit:
23/12/2008

Sans domicile fixe et quand même expulsables. «Lion», 34 ans et Sabrina, 27 ans, vivent sous tente depuis plus d’un an. Installés sous le pont de l’Europe, en bord de Loire, ils ne se rendent coupables d’aucun trouble de voisinage. Pourtant, en guise d’étrennes, l’agglomération d’Orléans (Loiret), dirigée par l’UMP et gestionnaire des lieux, les assigne devant le tribunal administratif pour «occupation illicite qui porte atteinte à l’ordre public». La justice pourrait prononcer leur expulsion. L’audience est fixée aujourd’hui à 14h30.

«La police est déjà passée nous voir, raconte Sabrina. Elle nous a simplement fait comprendre que si nous n’embêtions personne, notre présence ne dérangeait pas.» De fait, les deux amoureux ont tout organisé pour ne pas importuner les promeneurs. Leur tente, entourée d’effets personnels, d’un mobilier de fortune et de chariots remplis d’ustensiles, est plantée bien en retrait de la rive. L’escalier le plus proche se trouve à une trentaine de mètres, et les premières habitations sont situées de l’autre côté de la route. «Je ne comprends pas pourquoi ils ne nous laissent pas tranquilles», s’interroge naïvement Lion.

«Nous faisons cela pour les protéger d’eux-mêmes, explique un cadre de l’agglomération. Ces gens sont asociaux, ils refusent le contact, se droguent et leurs chiens agressent les promeneurs.» Le jeune couple dément : «On ne refuse aucune aide. Des gens viennent régulièrement nous apporter une couette ou des croquettes pour les chiens. Ils sont toujours les bienvenus.» Pour assurer leur sécurité, il y a Boyque, Liefie et Ragnarock, trois molosses «râleurs mais pas agressifs pour deux ronds», affirment leurs deux maîtres. A proximité, on aperçoit deux autres tentes occupées par des voisins «pas toujours présents».

Malgré des soucis de santé récurrents, cette vie convient au couple. «On a déjà vécu en dur, précise Lion. C’était un garde-meubles transformé en squat. Cette aventure nous a coûté deux mois de prison.» «Nous n’étions pas au procès», reconnaît Sabrina qui dit avoir été victime d’un «manque d’informations» dû à leur situation.

Auparavant, les deux jeunes gens vivaient en HLM. Mais leur look, fait de piercings et de treillis, ne plaisait pas à tout le monde. Et les chiens manquaient de place. Puis il y a eu un retard de loyer, un deuxième… Jusqu’à l’expulsion. «Il y a peu, la Croix-Rouge nous a proposé un foyer d’accueil pour couples et chiens, précise Sabrina. Mais le site, que nous devions quitter chaque jour à 8 heures, était trop éloigné du centre de soins où nous nous rendons chaque jour.» Tous deux sont d’anciens toxicomanes. Depuis plusieurs mois, ils suivent un traitement à base de méthadone. «Ils ne sont pas vraiment guéris, pense Jean-Claude, un militant de l’association Droit au logement (DAL), mais il faut leur laisser du temps. Les accuser de se droguer, d’avoir des chiens et d’être sales pour pouvoir les expulser, c’est proprement dégueulasse. Mais bon, quand on veut se débarrasser de son chien…»

Entre deux cigarettes roulées, Sabrina et Lion racontent le regard des autres : «Les gens sont toujours persuadés qu’il y a une solution pour nous, qu’il nous faut un bon travail, une bonne situation.» Côté «situation», Lion ne se fait plus guère d’espoir. Quant à Sabrina, elle ne peut travailler pour raison de santé. Tous deux vivent donc de la manche. «Je ne laisse plus Sabrina y aller seule, explique Lion. Plusieurs fois, elle s’est fait insulter et même frapper.» Le peu d’argent ainsi récolté est mis de côté pour un projet précis : «Nous voulons acheter une camionnette pour pouvoir circuler et dormir avec les chiens.» Si le regard clair de Lion s’illumine à cette seule évocation, la procédure en cours le ramène à une réalité moins glamour. «Courant mai, un huissier est passé nous signifier la demande d’expulsion sans laisser le moindre document, explique-t-il. Depuis, nous vivons sur nos gardes, prêts à remballer à tout moment.»

Le cadre de l’agglomération se veut rassurant et humain : «La procédure pourrait prendre plusieurs semaines, peut-être deux mois. Ils ne devraient pas être expulsés de sitôt. Et comme ils sont français, ils devraient avoir droit à une aide des services préfectoraux [sic]». Offre qu’ils rejettent. «Qu’ils nous laissent vivre notre vie, c’est tout ce que nous demandons», rétorque Sabrina, qui se verrait bien au vert d’ici à l’été. «Une fois que nous aurons la camionnette, nous partirons à la campagne.» Ce sera la fin des tentes. «J’aimerais que l’on trouve une petite maison pour être enfin tranquilles.»



L'article complet et les photos d'illustration: http://www.libeorleans.fr/libe/2008/12/lagglomration-d.html

Le député-maire de cette belle ville est l'Ump-iste Serge Grouard

(Union pour moins de Monde sous nos Ponts)
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